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18 juin 2017 7 18 /06 /juin /2017 22:32
70.3 Remich

Ce week-end, place au troisième volet de ma trilogie préparatoire pour Frankfurt… On se rapproche et on ajoute un peu de similitude avec l’ironman puisque je participe au 70.3 de Remich labélisé IM. Les 250 € d’inscription m’avait fait hésiter à m’y inscrire, comparer au 55€ de Troyes, je ne pense pas que cela puisse être 5 fois mieux… Mais Baptiste m’a convaincu en argumentant qu’on avait pas de frais d’hôtel, pas trop de de déplacement et puis comme on paye à l’avance, c’est assez vite oublié.

 

On est sur le circuit IM, d’où il nous faut faire un premier aller retour le samedi à Remich pour aller chercher les dossards et déposer les vélos. On covoiture avec Baptiste et Julien (son beauf que je ne connaissais encore que de nom). Sur place je retrouve un peu la mise en place de Majorque, label IM oblige. C’est mon premier 70.3. IM

La logistique tri est toujours compliquée quand, comme moi, on a une légère tendance à la distraction, mais quand il s’agit de l’échelonné sur 2 jours ca relève du miracle de ne rien oublier.

 

70.3 Remich

La couse du dimanche étant ma dernière course de préparation, je décide de rompre l’adage stipulant qu’il ne faut jamais rien tester en compétition. Je vais tenter de faire mes propres barres énergétiques. J’avais déjà recherché quelques recettes mais Julien m’informe que Charlotte Morel (rencontrée sur la croisière en Corse) a publié une vidéo sur ce sujet, encore une source d’inspiration supplémentaire. Bref en mixant les différentes recettes je fini par mixer 1/3 (en volume) de noisettes et d’amandes puis j’ajoute les 2/3 restant figues, dattes et abricots séchés avec qques cc de jus de fruits. J’enfourne le tout 15’ à 180°C pour améliorer la texture et augmenter la DLC (tiens, tiens, je travaillerai pas le domaine ?). J’emballe le tout en ajoutant même un easy opening…

 

70.3 Remich

Dimanche matin, en route pour Remich, on se gare sur les hauteurs (pour un 70.3, c’est jouable de remonter à la voiture). On passe on parc à vélo pour déposer les bidons coller mes barres sur le vélo et repérer une dernière fois son emplacement. Ensuite direction la piscine, non pas pour m’y échauffer comme tant d’autres mais juste pour y déposer le sac d’après course. On papote un peu avec les différents Luxembourgeois présent (pas beaucoup vu la proximité), je retrouve aussi Xavier du team VDH.

 

Tout comme à Majorque, on part en rolling start. Je pense à posteriori que j’aurai du suivre Julien et partir un peu plus devant mais l’amitié et un excès de modestie me pousse à rester avec Baptiste.

 

Contrairement à Majorque où chaque groupe de temps partait en même temps, ici on nous lâche 4 par 4. Ca fluidifie fortement le trafic, mais ca complique la recherche d’un ouvreur… Je me jette à l’eau pour la première partie avec le courant, je cherche des pieds à suivre, je vais d’ailleurs en chercher durant toute la natation mais vu mon mauvais positionnement au départ, je vais nager tout seul comme un grand, à l’exception d’une centaine de mètres avant le premier demi tour. Je pensais qu’après celui-ci, j’allais sentir le  courant, mais il n’en fut rien. Le passage à la deuxième bouée se passe sans encombre. Le retour à contre courant est assez court. Je sors de l’eau sans avoir trop le tournis.

J’ai nagé en moins de 30’ (il n’y avait pas les 1900m) en 1'29’’ au 100m, malgré ca, je ne suis que 475ème et 59ème de ma catégorie.

Je perds pas mal de temps à enlever ma combi et à mettre mes chaussettes ainsi que mes chaussures, et oui je suis pas encore un vrai triathlète…

Le parc à vélo me parait encore bien fourni. Ca me motive. Je chope mon vélo et entame une première CAP, la sortie du parc est assez longue.

70.3 Remich
70.3 Remich

Ca y est, c’est parti je vais pouvoir « envoyer »… Comme d’hab les premiers km servent à remonter la file des nageurs non rouleurs. Je profite aussi de ses premiers km pour me ravitailler. Je suis assez fier de mes barres énergétiques, elles seront digérées sans soucis. Je suis tout de même dépasser par un autre concurrent, ayant lu l’article sur trimes comme quoi on gardait un avantage même à 12m, je décide de le suivre. Assez vite on forme un petit groupe (toujours à 12m pour ma part), on se « relaye ». Sympa de croiser la tête de course, Xavier pas si loin, puis Julien et Stéphane. Je ne reconnaitrait personne d’autre. Je suis vite, mais j’en garde tout de même sous la pédale, je suis venu reconnaitre le parcours le mardi précédent et je sais ce qui m’attends. Je passe un long moment en tête du petit groupe avant et après le demi-tour. A un tel point que je pense même qu’ils ne sont plus là. Au bout de quelques km, je fini par être « relayé », j’en profite pour m’alimenter, pas dégeu mes barres fait maison…

Au fur et à mesure que l’on se rapproche du virage à droite nous faisant quitter la Moselle, la densité des concurrents en face diminue, pas de commentaire sur leur densité individuel (oups je dérape). J’arrive au pied de la bosse (3ème fois en peu de temps), je prend un rythme qui me parait raisonnable, pourtant je dépasse énormément de triathlètes. Je me fais la réflexion que c’est toujours bon d’avoir pu reconnaitre le parcours, ca me réconforte dans l’idée de reconnaitre également Francfort. Sans reconnaissance, ce passage en trois temps m’aurait paru interminable. Au sommet, il y a nettement moins de monde autour de moi. C’est le moment pour réellement lâcher les watts. Je vais de tape cul en tape cul… Je rattrape Julien, on s’encourage et je poursuis ma remontée. Je suis doublé par un anglais, j’hésite à suivre mais il est un peu trop rapide. Je suis également doublé par un avion de chasse qui lui roule en relais. Le dernier faux plat avant de redescendre vers la Moselle me fait bien mal aux pattes, aux autres aussi, en bas je suis tout seul. J’aperçois un petit groupe au loin, il me reste 15 km de plat… Dilemme, récupérer pour la CAP ou pousser pour pas être seul… J’opte pour l’option 2, je me fais plaisir. Ca roule bien devant => suis pas loin d’être à fond pour rentrer au plus vite. Une fois à 12m, je peux me ravitailler tourner les jambes afin d’assurer une CAP correcte.

70.3 Remich
70.3 Remich

Me revoici au parc vélo, j’enfile mes baskets et pars à l’assaut de ces 21.1 km de CAP + au moins 300 m pour sortir de la zone de transition. Je croise assez vite Xavier, je me dis qu’il va revenir tout de suite sur moi, mais il ne me dépassera que 3 tours plus tard, lors de son sprint final. Come d’habitude, je cours aux sensations et attends impatiemment le verdict chronométrique du premier km… 3’58’’, oups c’est encore plus rapide qu’à Troyes. Je décide de poursuivre malgré tout à cette allure. Sympa de retrouver les mêmes chouchous qu’à Majorque et bonne préparation psychologique en vue de Francfort que de devoir faire 4 tours, même si les tous seront deux fois plus long, comme le reste d’ailleurs. Très sympa aussi de se croiser régulièrement. Je maintiens le rythme les 16 premiers km avant de faiblir légèrement lors du dernier tour.

J’apprécie le moment ou l’on prend l’option ligne d’arrivée… Je la franchis en 4h23’22’’ … Je me surprend de descendre aussi nettement en dessous des 4h30… je m’isole un instant sur un petit banc dans le parc à côté avant de revenir dans l’aire d’arrivée pour attendre Baptiste et Julien.

70.3 Remich
70.3 Remich
70.3 Remich

J’aurai pu en rester là mais une énorme surprise m’attends dans la recovery aera…Non pas les tartines, à 250€ l’inscription, peut mieux faire…Mais l’information que Baptiste me transmet : « Prépares ta carte Visa, tu es qualifié pour Chattanooga !!! Tu es deuxième de ta catégorie, derrière Yannick !!! »

Nooooooon me dis-je, pas possible, Chatta… quoi ??? J’avais pas du tout anticipé ça, moi.

Je viens de faire un podium de catégorie d’âge sur un 70.3 Européen !!! Enorme et impensable encore le matin même…

 

Ceci nous pose un problème de logistique, non pas pour Chattanooga, les enfants étaient déjà accueilli chez Baptiste… Mais c’est moi qui ait la voiture et le podium n’est qu’à 19h. Après quelques hésitations et une douche surprenante (mixte assez dénudée) au bord de la piscine, on opte pour un aller retour sur Arlon. Ca me laisse 20 minutes pour aller préparer le chantier à Frassem et revenir avec Colin et Lilou à Remich pour aller mettre ma bête tête sur le podium…

 

En espérant que cette qualification (dont je n’ai pas pris le slot) en entraînera un jour une autre…

70.3 Remich
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70.3 Remich
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