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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 20:25

Ce premier week-end post rentrée des classes a encore un petit gout de vacances pour nous, nous le passons dans les Vosges à l’occasion de mon second semi de l’année à Gérardmer. Tout les plans avait été envisagé pour cette épreuve, du week-end en famille jusqu’à l’aller retour le jour même… Ce n’est que lorsque je me suis décidé pour réserver une nuit d’hôtel que Cécile à tranché pour la meilleure option : un gîte à Xonrupt. C’est au calme et à moins de 5km de Gérardmer (5km de descente), ca a son importance car je me suis rendu au départ en vélo…

J’arrive donc sur place vers 8h, après avoir dégusté une portion de mon gâteau sport maison. Une fois n’est pas coutume, je suis sur mon Wilier. Je l’ai jugé plus adapté pour affronter les 2000 m de dénivelé +. Je lui ai évidemment laissé le petit prolongateur installé pour Weismampach.

Je découvre l’aire de transition, le village des exposants et l’aire d’arrivée. Je me rend compte de l’ampleur de l’organisation. Je retire mon dossard et recoit 3 sacs à remplir avec mes effets pour les différentes transition. Ca me perturbe un peu, j’essaye de me renseigner mais ce n’est qu’une fois arrivé dans le parc à vélo que je comprendrais qu’on ne peut rien laissé aux sols. Il faut donc laisser à l’entrée du parc à vélo un sac avec ses affaires de vélo et l’autre pour la cap. Le troisième sert à mettre les effets personnels emmenés jusqu’au départ (pantoufle, veste et sac à dos pour ma part).

Je me rends 1 km plus loin au lieu de départ. J’y retrouve Olivier que je croise le samedi matin à la piscine. On enfile nos combi en échangeant nos impressions sur cette journée.

J’ouvre ici, une parenthèse pseudo médicale… Afin d’éviter de devoir à nouveau m’arrêter pour satisfaire une urgence fécale, j’avale deux immodium instant. Ca a fonctionné, mais à l’heure où j’écris ces lignes (le mercredi 10/09, soit 4 jours après) mon transit n’est toujours pas rétabli !!! Est-ce que ca vaut la peine de se perturber autant durant 4 jours pour éviter ce désagrément en course ? Je n’ai pas encore la réponse à cette question. Il me reste encore à tester le buscopan, ca sera pour mon prochain semi.

Mais revenons au départ à Gérardmer, l’eau est à 15°C mais ne m’a pas paru trop froide. Je décide de nager quelques secondes avant de prendre le départ, histoire de prendre la température. Tant que j’y suis, petit bulletin météo de la journée, ca sera tout à fait correct, le soleil est au rendez-vous, même s’il sera quelque fois voilé.

Je suis sur la deuxième rangée du départ, c’est présomptueux vu mon niveau en natation, mais j’opte pour l’option : « je me fais passer dessus » plutôt que « je perds du temps avant de rentrer dans l’eau ». Le speaker invective une dernière fois les nombreux spectateurs, ces paroles sont entrecoupées par les mêmes musiques entrainantes qu’à Gravelines (sorry pour les titres, mais je suis un piètre blind testeur)… C’est mon premier départ hors de l’eau.

Ca y est nous sommes partis pour un peu plus de 113 km… Les premiers pas sont assez délicats dans la rocailles, je plonge assez rapidement et tente de trouver un chemin pas trop encombré. L’eau est très claire, la visibilité est excellente, je vois même les pieds du gars qui me précède. Je le suis, c’est plus facile. Je pense que c’est grâce a cette « pureté » de l’eau que l’on a pu éviter la guerre auquel je m’attendais. Hormis quelques touchettes inévitables sur ce genre d’épreuve, je n’ai pas trop souffert de la promiscuité. J’ai même fait confiance aux gars devant suivant simplement ses pieds jusqu’à la première bouée. Ici aussi ce premier changement de cap se passe sans soucis. La prochaine étape est le fameux passage à l’australienne avec sortie de l’eau pour quelques pas suivi d’un retour dans le lac. C’est assez perturbant de se retrouver en position vertical pour un si cours instant. Je replonge dans le lac, les premières mouvements sont assez déroutant, fini l’eau claire, le passage de nombreux triathlètes devant moi à mis en suspension pas mal de particule… Au bout de quelques dizaines de mètres, je retrouve l’eau pure dont je vous parlais il y a un instant. Je décide d’accélérer un peu la cadence de mes bras, le souffle suit… Je vire à la dernière bouée et file vers la sortie.

Place à la transition que je gère le moins bien… Je décide de ne pas me stresser en espérant que ca se passera un peu mieux. Mais cette combinaison est vraiment pas facile à retirer… Ou je suis un peu trop gros. La vérité est … un peu entre les deux. Peu importe, je fini par l’avoir dehors, je m’assieds sur un des bancs de l’aire de transition. J’enfile mes chaussettes, mes chaussures. Je fourre mes affaires de natation dans mon sac et je file vers mon vélo.

Ca y est, j’entame la partie qui me convient le mieux… Je me mets en position aérodynamique et me dirige vers la sortie de Gérardmer. La route commence à s’élever légèrement jusqu’au moment où l’on bifurque à droite pour attaquer la première difficulté du jour. Je sens tout de suite que je n’ai pas les jambes que j’aurais voulu avoir… Je me mets en danseuse pour me tester, mais rien à faire je suis dans un jour sans. Je suis parti pour une vrai journée de galère. Cette première difficulté me sape le moral, je ne parviens pas à m’exprimer comme je l’aurais souhaité. Au sommet, on descend vers le centre de Xhonrupt, j’aperçois sur le versant opposé le chalet où l’on passe le Week-end, j’émets même l’idée d’y retourner directement… Mais l’abandon ne fais pas partie de mes gênes. Je ne suis pas dans la forme espérée mais je ne suis pas à l’arrêt non plus. On se dirige vers le lac de Longemer. C’est la seul partie pseudo plate du parcours (hormis la traversée de Gérardmer). Le « no drafting » n’est pas super bien respecté, j’aperçois même un peloton d’une trentaine de gars devant moi… Trois d’entre eux seront sanctionnés, non pas par un arbitre mais par une chute collective. Ensuite place à la grosse difficulté du parcours, le col des Feignes. Je tourne les jambes sans me mettre dans le rouge et relance sur la fin du col, histoire de ne pas perdre trop de temps. On est pas loin des pistes de ski de la Bresse. Je profite de la descente pour faire un peu tourner les jambes, ce sont les seules parties du parcours où je peux faire illusion. La descente est suivie par quelques kilomètres de faux plat descendant. Pas mal de gars profite de cette partie pour récupérer, de mon côté j’en profite pour récupérer un peu de temps perdu dans les montées.

INACHEVé comme ma prestation ce jour là...

Mais ca reste un bon souvenir tout de même

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