Le Grand Prix des Rousses (j’ai toujours préféré les brunes…) est la deuxième étape du trophée de l’Oisans. Départ à 9h de bourg d’Oisans pour une ascension de l’Alpe suivie de la montée sur Vaujany.
Je me rends au départ seul… Ber souffre trop de son genou et s’économise en vue de pouvoir prendre le départ de la marmotte. La météo, excellente jusqu’ici, s’est dégradée… il flotte. Tans pis ! C’est pas la première fois que je vais monter l’Alpe sous la pluie. Sur base de mon expérience de l’année dernière (La Serre Che sous la pluie), je change ma roue avant de partir. Je veux avoir un meilleur freinage sous la pluie. Mon vélo est (comme peuvent l’être de temps en temps nos femmes) dépareillée mais malgré tout ça fait l’affaire…
Pour une fois je suis bien mis sur la ligne ce qui me permet de voir comment la tête de course aborde les premières rampes : excessivement vite !!! Pour ma part je prends mon rythme… Celui-ci est élevé mais soutenable. Je crains d’avoir à nouveau mal au ischio mais la séance d’électrostimulation de la veille a permis d’évacuer pas mal de tension. Malgré la pluie et malgré le trophée de l’Oisans, je vais battre mon record…(ancien record 54’59 lors du voyage du CCW contre 54’34’’ ce jour). Certes ce n’est que 25 ‘’ de mieux mais les conditions sont différentes. En 2012, j’étais à bloc (173 puls de moyenne), cette fois-ci comme je sais ce qu’il me reste à faire, je ne suis donc pas à bloc, je suis à 159 puls…Ceci augure un gain d’un quart d’heure sur la marmotte (à voir dans 3 jours).
Après la fontaine, au poursuit jusqu’à l’arrivée tour de France avant de redescendre par la montée dite des camions. A Huez, je serre les fesses à chaque passage pour piétons… on bifurque à droite en direction de Villards Reculas. C’est là que je perds mon boyau de rechange… à 65 euro le boyau, je fais demi tour pour le récupérer. Pour la petite histoire, il tombera une seconde fois de ma poche. Au final, je perds 5 minutes pour ce fichu boyau.
La descente sous la pluie est périlleuse mais je suis devenu vraiment couillon, du coup j’arrive en bas sans encombre mais avec pas mal de temps perdu.
J’attaque la montée de Vaujany. Comme dimanche je dépose assez vite mes compagnons. Après 2 km, j’entends des coups de klaxons derrière moi. Je me dis que les hollandais se sont mis à boire alors qu’il n’est même pas 11h… En fait, c’est Bernard qui est venu m’encourager… Dans la voiture qui suit… Cécile et les enfants. Ils sont tous venu, malgré la pluie, pour m’encourager. Je ne m’y attendais pas… cette surprise me motive à pousser un peu plus sur les pédales. Du coup, je bas mon deuxième record : cette ascension est celle avec la vitesse d’ascension moyenne la plus élevée : 1139 m/h.
Une fois arrivé à Vaujany, je vais avoir une autre surprise, nettement moins bonne : il n’y a pas de ligne d’arrivée… Celle-ci est située un gros km plus loin… et 1 km en montagne c’est long surtout quand on ne s’y attend pas.
Au final, je me classe 70ème, deuxième top 100 du trophée.
Résumé en chiffre :
Grand prix des Rousses | Alpe d'Huez (fontaine) |
| Vaujany (haut) | ||
Distance (km) | 12.338 |
| Distance (km) | 6.636 | |
Temps | 54'34'' |
| Temps | 30'15'' | |
Puls | 159 |
| Puls | 162 | |
Vit moy (km/h) | 13.0 |
| Vit moy (km/h) | 13.2 | |
dénivelé (m) | 1013 |
| dénivelé (m) | 574 | |
% moy | 8.8 |
| % moy | 8.7 | |
VAM (m/h) | 1022 |
| VAM (m/h) | 1139 | |
Rpm moy | 76 |
| Rpm moy | 73 |