Cette année, nous sommes de retour à Tossa de Mar. Ca sera pour moi l’occasion d’effectuer 500 Km sur les routes de France et de Navarre, ou plutôt de Catalogne (465 Km) et du Vaucluse (97 Km). Mon objectif est de peaufiner ma préparation en vue de la seconde partie de la saison. Celle-ci débutera en fanfare avec les galériens du Ventoux avec le CC Weyler, ensuite il sera déjà temps de penser au cyclosportive de fin de saison (vélomédiane, Charly Gaul et éventuellement la Christophe Brandt). En vue des galériens, il me faut m’acclimater à la chaleur et à l’ascension de col. Quinze jours de vacances en Espagne juste une semaine avant ce défi sont donc une aubaine pour moi.
La première semaine, j’ai roulé 277 Km. C’est une de mes plus grosses semaines au niveau kilométrage. La troisième pour être précis après celle passée à Oz (388 Km) et celle du Gran Fondo Eddy Merckx (318 Km). J’ai effectué 4 Sorties dont une de 100 Km.
Les paysages rencontrés m’incitent à rouler comme un cyclotouriste, mais ça fait du bien de refaire aussi un peu de travail foncier.
La route longeant la côte est vraiment splendide… Elle permet de mieux comprendre le nom de Costa brava (côte sauvage). Entre la mer et la plaine, il y a le massif des Gavarres qui est constitué d’une succession de petites criques et de falaises. Le sud de Tossa (en direction de Lloret de Mar) est à éviter, la circulation y est abondante dès le lever du soleil. J’emprunterai donc principalement les routes aux nord de Tossa. Ma sortie la plus longue me permettra de découvrir une très jolie route m’emmenant de Calonge à Cassa de La Selva.
Le graphe de mon polar présente « mon » tour, constitué de 8 Km le long de la côte suivi de l’ascension de l’ermitage de San Grau (7 Km à 5.4 %, avec une rampe à plus de 12% dans le dernier Km), le retour s’effectuant par Llagostera.
Longer la côte lors du lever de soleil est un moment de pur bonheur. On profite des couleurs et des ombres du petit matin. Cela permet de redécouvrir le vrai côté sauvage de ces lieux.
J’escaladerai également une nouvelle fois le Turo de l’Home et Le ventoux, mais ces ascensions méritent un article à elle seule.